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Le fossoyeur de la gauche jurassienne

    Au soir du premier tour de l’élection départementale de 2015 la gauche jurassienne enregistre une nouvelle défaite cuisante, la quatrième consécutive dans le Jura depuis 2011. Il est bon de rappeler que depuis que Christophe Perny dirige le conseil général du Jura, le PS et ses alliés ont perdu successivement l’élection sénatoriale de 2011, les législatives de 2012 et les municipales de 2014. La stratégie de division de la gauche et du mépris permanent de l’ex roitelet du Jura conduit de nouveau la gauche Jurassienne vers l’abîme électorale.

   La gauche n’arrive en tête que dans 3 des 17 cantons du département. A Bletterans, Dole 2 et Saint Lupicin. En duel pour le second tour face au FN, la gauche est quasiment certaine de l’emporter au second tour à Dole 2 et Saint Lupicin.

   Dans les 14 autres cantons, les résultats de la Majorité départementale sont globalement catastrophiques.

   La gauche est en seconde position derrière la droite dans 4 cantons : Arbois, Dole 1, Lons le Saunier 1 et  Lons le Saunier 2.

   Dans 4 autres cantons, la gauche se place en troisième position derrière la droite et le FN : Authume, Moirans en Montagne, Saint Amour et Tavaux.

   Dans 3 cantons, Morez, Poligny et Saint Laurent en Grandvaux, la gauche ne sera même pas présente au second tour.

   A Champagnole, la droite a d’ores et déjà gagné dès le premier tour.

    Au soir du 29 mars, le conseil général du Jura devrait donc compter au minimum 24 élus de droite dans les cantons suivants : ARBOIS, AUTHUME, CHAMPAGNOLE, DOLE 1, LONS LE SAUNIER 2, MOIRANS EN MONTAGNE, MOREZ, POLIGNY, SAINT AMOUR, SAINT CLAUDE, SAINT LAURENT EN GRANDVAUX, TAVAUX

   La gauche devrait obtenir 4 élus sur les cantons de : DOLE 2, SAINT LUPICIN

   La lutte sera plus difficile sur les cantons suivants : BLETTERANS avec un avantage à la gauche, LONS LE SAUNIER 1  avec un avantage à la droite, MONT SOUS VAUDREY avec un avantage à la droite

   Le 29 mars, la droite pourrait donc obtenir entre 24 et 28 élus et la gauche entre 6 et 10 conseillers départementaux !

   La stratégie de Christophe Perny a donc conduit la gauche à un nouveau désastre électoral. Celui qui reste, pour quelques jours encore, président du conseil général, a de fortes chances de perdre son fauteuil de conseiller général. Il ne lui restera alors plus aucun mandat électif. Un camouflet terrible pour l’arrogant leader socialiste.

   Le PS et ses alliés seraient bien inspirés de réfléchir au bilan de leur leader dans cet échec et d’en tirer les conclusions en vue des prochaines élections régionales.