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le Dindon enchaîné
16 décembre 2012

Cahiers de devoirs : Chapitre 27 : Mes nouveaux amis de Ryanair

le journal de christophe p 27Cahiers de devoirs de Christophe P.

Chapitre 27 : Mes nouveaux amis de Ryanair

   Lorsque je siégeais dans l’opposition, je me suis plusieurs fois rossé avec la droite à propos du programme de développement de l’aéroport de Dole-Tavaux soulignant qu’il s’agissait d’un « pari à partir de fonds publics ». J’indiquais alors que je n’étais « pas trop joueur » avec l’argent des contribuables et que j’avais « des doutes sur la pérennité et sur la capacité de développement de cet équipement et de ces installations ! »

   Devenu Roi du Jura, j’ai radicalement changé d’avis sur ce dossier, comme sur plusieurs autres, et me présente désormais comme le plus fervent défenseur de l’infrastructure aéroportuaire n’hésitant pas à la présenter comme un formidable outil de développement pour mon département. J’ai même décidé d’investir en 18 mois dans cet équipement plus d’argent que ne l’avait fait la droite au cours des 10 dernières années !

   Et, pour développer l’activité de mon aéroport j’ai décidé de recourir aux services d’une compagnie low-cost, ce que mes prédécesseurs de l’UMP n’avaient jamais osé faire. Quelle idée de génie pour un président de conseil général socialiste que de s’acoquiner avec une entreprise dont le modèle économique est basé sur la captation de subventions publiques en exerçant un chantage financier sur les collectivités territoriales et qui se moque royalement du code du travail.

   Dans son numéro de juillet, le magazine Capital, qui n’a pas la réputation d’être un journal de gauche, qualifiait la compagnie de « pirate de l’air » et de « flibustier ». D’après cet article au vitriol, pour maintenir sa rentabilité la compagnie tire les salaires vers le bas, siphonne l’argent public dans les petits aéroports et facture des frais en tous genres à ses clients. Plus récemment, c’est VSD qui tirait la sonnette d’alarme à propos de la sécurité en titrant : « La compagnie qui dépasse les bornes ». L’auteur de ce brulot écrivait encore : « Totalement déshumanisée, l'entreprise met ses pilotes sous pression et recule toujours plus les limites acceptables par la profession ! »

- Lire la suite des Cahiers de devoirs de Christophe P. - Chapitre 27 -

 

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